Brèves Syrie, VoT, AG et Brunch

Chères et chers Amis,

 

Syrie

–       De décembre à fin février, l’action que nous soutenons a assisté 19 nouveau-nés pour leurs besoins vitaux, et 7 jeunes mamans pour des accouchements difficiles.

–       Nous avions aussi assigné un 3ème volet à cet engagement en Syrie : assistance légale à des femmes emprisonnées sous de fausses accusations et risquant de subir des traitements cruels. L’extrait d’un communiqué récent vient renforcer la nécessité d’agir :  « L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme laissait savoir que près de 13.000 personnes sont mortes des suites de la torture sous le régime de Bachar Al-Assad entre 2011 et 2013. Ces chiffres n’incluent pas les 20.000 disparus.»  Nos compagnons sur place ont repéré quelques cas et préparent des interventions en leur faveur.

 

Assistance aux victimes du trafic des êtres humains

L’un des nôtres rentre d’une mission en Ouzbékistan, pays d’origine de nombreuses victimes, puis dans la région du Golfe dans un pays d’exploitation des victimes. Dans la première étape il s’agissait de rencontrer des femmes sorties de l’enfer de la traite et rapatriées, pour faire le point quant à leur réhabilitation. La seconde étape était en soutien à notre équipe sur place qui travaille à la libération de victimes subissant l’esclavage.

 

Deux situations illustrent l’infortune absolue :

 

–       Najat *, 31 ans, a été exploitée dans la prostitution forcée de décembre 2013 à janvier dernier. S’étant révoltée contre ses bourreaux elle fut battue à coups de barre de fer jusqu’à l’inertie, puis jetée par la fenêtre du 5ème étage pour faire croire à un suicide. Miraculeusement elle survit à ces sévices, mais avec des blessures extrêmement graves. Notre équipe sur place organise les premiers soins chirurgicaux qui lui sauvent la vie, puis son rapatriement en Ouzbékistan. Elle a récupéré un minimum de motricité mais de loin pas assez pour reprendre son métier de cuisinière. Son état nécessite encore plusieurs opérations puis des soins orthopédiques et de la physiothérapie rééducative, prestations ne pouvant pas être délivrée gratuitement. De plus, nous voulons réactiver une procédure judiciaire pour que ses recruteurs soient condamnés à des dommages et intérêts, en plus d’une peine de prison. Cet ensemble d’actes à conduire va coûter entre 2’500 et 3’000 CHF ( € 2’300 à 2’800).

 

–       Helena *, 39 ans, détenue en prison depuis dix-sept ans dans le pays où elle fut exploitée ; nous l’avions rencontrée pour la première fois en 2004 dans le pénitencier. Alors qu’elle subissait l’esclavage sexuel elle avait été témoin involontaire du meurtre d’un trafiquant originaire d’Asie centrale par un autre malfrat. Le tribunal local a jugé qu’Helena était complice du crime et l’a condamnée à une sentence à vie. Tous les recours que nous l’avions aidée à interjeter au fil des ans ont été vains. Une récente nouvelle disposition dans le code du pays concerné permet d’espérer la libération d’Helena moyennant d’obtenir une ‘attestation de pardon’ par la famille du trafiquant tué. Passons sur l’aberration de cette disposition, l’essentiel est d’œuvrer à la remise de peine afin qu’Helena recouvre la liberté et puisse rentrer chez elle. Les démarches à faire (établissement et légalisation des actes notariés, traductions agrées en Ouzbèk, en Anglais puis en Arabe, frais de procédure et de justice, navettes de documents entre les pays concernés, frais consulaires, etc.), vont coûter environ CHF 2’000 (€ 1’900).

* prénoms d’emprunt

 

Avec ses partenaires dans les pays respectifs Vivere entreprend la réparation due à Najat comme à Helena, nous n’aurons de cesse de chercher les voies et la ressource nécessaires pour renverser la fatalité compromettant leur retour à une vie digne de ce nom.

 

 

Assemblée générale annuelle de Vivere

Elle se tiendra à Lausanne le lundi 20 avril 2015, 19h00. La précision du lieu et les documents préparatoires vous seront transmis prochainement. Nous vous prions et vous remercions de bien vouloir vous réserver pour cette réunion.

 

 

Brunch du 1er février organisé à Essertines-sur-Yverdon par le groupe Action-Solidarité – Agenda 21

En organisant cet évènement si sympathique ce groupe militant d’amis a choisi de contribuer au travail de lutte contre l’impunité au Sud Kivu, RdC. Le bénéfice fort appréciable du repas, CHF 2’739, vient étayer la poursuite des Chambres foraines que Vivere et ses partenaires locaux sont résolus à conduire plus avant.

 

 

Avec nos salutations les meilleures,

Le comité de Vivere