Bahrain Maroc Abolition cas du Soudan

Chères et chers Membres et amis,

 

1°        Assistance aux victimes du trafic d’êtres humains

 

 

Le 16 mai l’un de nos partenaires dans le Golfe Persique nous soumet la demande pressante d’évacuer la victime Mariam qui venait d’échapper à ses bourreaux, meurtrie, le visage tuméfié par les coups.

 

Originaire d’Afrique centrale, Mariam suppliait d’être rapatriée dans son pays.

 

Le dispositif entendu avec ce partenaire donne à Vivere la charge d’arranger et de payer le voyage en avion.

 

Mariam est arrivée saine & sauve chez elle le 21 mai.

 

 

 

2°        Maroc

 

Voilà dix-sept ans que Vivere soutient au Sud Marocain l’association Hayati dans son engagement quotidien d’assistance aux mères seules en haute difficulté et d’accueil de leurs bébés, pour écarter notamment tout risque d’abandon. Le journal Le Monde a publié un reportage édifiant sur le parcours de vie, ou plutôt de survie, de telles situations sociales. Nous vous invitons à parcourir cet article en pièce attachée.

 

 

3°        URGENT :  Abolition de la peine de mort appliquée aux mineurs au moment des faits

 

Amnesty International nous saisit le 17 mai de la situation suivante sur laquelle nous attirons votre attention. La signature de la pétition en bas de page est un acte utile, dans la droite ligne de la campagne-action enclenchée par Vivere depuis deux ans.

MARIÉE DE FORCE, VIOLÉE ET CONDAMNÉE À MORT

 

MARIÉE DE FORCE ET VIOLÉE À 16 ANS

Au Soudan, un mineur peut être donné en mariage dès l’âge de 10 ans. En avril 2017, à 16 ans, Noura Hussein Hamad Daoud a été mariée de force à Abdulrahman Mohamed Hammad, 27 ans.

Pendant les six jours qui ont suivi les noces, Noura a refusé de consommer son mariage. Suite à cela, son époux, aidé de plusieurs de ses proches, l’a rouée de coups et maintenue au sol pendant qu’il la violait brutalement. Le lendemain, il a de nouveau tenté de la violer, mais elle est parvenue jusqu’à la cuisine et s’est saisie d’un couteau. Lors de la rixe qui a suivi, Abdulrahman a été mortellement blessé. Il a succombé à ses blessures.

Noura s’est réfugiée dans sa famille, mais son père l’a livrée à la police. Elle a ensuite été inculpée de meurtre. Un examen médical a établi qu’elle avait aussi été blessée dans la rixe ; elle portait notamment une trace de morsure et des griffures. Elle est incarcérée à la prison pour femmes d’Omdurman depuis le 3 mai 2017. Son procès s’est ouvert en juillet 2017.

CONDAMNÉE À MORT POUR S’ÊTRE DÉFENDUE

Noura a été reconnue déclarée coupable d’homicide le 29 avril 2018. Le président du tribunal a appliqué une disposition passéiste qui ne reconnaît pas le viol conjugal comme une infraction. La détermination de la peine a été fixée à une date ultérieure afin de permettre aux proches du mari décédé de choisir entre accorder une grâce moyennant une compensation financière (pratique coutumière de la diya, ou « argent du sang ») et réclamer l’imposition de la peine de mort. La famille a finalement opté pour la deuxième solution.

Écrivez aux autorités soudanaises pour leur demander d’annuler immédiatement la condamnation à mort de Noura et de modifier la loi afin que l’âge légal du mariage passe de 10 ans à 18 ans.      https://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/petitions/article/mariee-de-force-violee-et-condamnee-a-mort

 

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En vous remerciant de votre attention,

Vivere

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